Publié 21 Oct 2025

La reprise d'entreprise ne connait pas la crise

La démographie est un pilier fondamentale de l'économie, le papy boom en est un example frappant

Que se passe-t-il ?


Depuis plusieurs années, la France observe une accélération des cessions pour cause de départ à la retraite. Selon la Banque de France et Bpifrance, près d’un dirigeant de PME sur quatre a plus de 60 ans. D’ici 2030, plus de 700 000 entreprises seront concernées par une transmission potentielle. Or, faute de repreneurs, un grand nombre d’entre elles risquent la fermeture pure et simple.

Les causes sont multiples : complexité administrative de la reprise, manque d’accompagnement, difficultés d’accès au financement, ou encore peur de s’engager dans une aventure jugée risquée. À cela s’ajoute un déséquilibre générationnel : de nombreux jeunes entrepreneurs préfèrent créer leur propre structure plutôt que de reprendre une activité existante, souvent perçue comme « figée » ou difficile à moderniser.


Le tissu économique français


Le tissu entrepreneurial français repose en grande partie sur les PME et TPE, qui représentent plus de 95 % des entreprises et emploient la majorité des salariés du secteur privé. Beaucoup de ces structures sont familiales, ancrées localement, et disposent d’un savoir-faire précieux dans l’artisanat, l’industrie ou les services.

Lorsqu’un dirigeant part sans successeur, ce n’est pas seulement une entreprise qui disparaît, mais souvent un maillon essentiel du dynamisme territorial. Certaines régions, notamment rurales, sont plus exposées à ce risque de désertification économique. Les chambres de commerce, les réseaux de transmission (comme Transentreprise ou CRA), et les collectivités locales tentent d’alerter et d’accompagner cette transition, mais le défi reste immense.


La conjoncture européenne


Sur le plan européen, la France n’est pas isolée. L’Allemagne, l’Italie ou encore l’Espagne font face au même défi démographique. Cependant, certains pays ont mieux anticipé le renouvellement de leur tissu productif. L’Allemagne, par exemple, a renforcé depuis plusieurs années ses dispositifs de formation à la reprise et de mentorat, facilitant les transitions intergénérationnelles.

Dans un contexte économique marqué par des tensions sur les taux d’intérêt et un ralentissement de la croissance, la reprise d’entreprise demeure un levier stratégique pour maintenir la compétitivité et l’emploi. L’Union européenne, consciente de cet enjeu, encourage les États membres à simplifier les procédures et à soutenir les repreneurs, notamment via des programmes comme COSME ou InvestEU.


Les financements


Le financement constitue souvent l’un des principaux obstacles à la reprise. Pourtant, de nombreuses solutions existent. Outre les banques traditionnelles, Bpifrance joue un rôle central en garantissant une partie des prêts et en proposant des dispositifs spécifiques de soutien à la transmission.

Des fonds d’investissement régionaux, des plateformes de financement participatif, ainsi que des réseaux d’accompagnement (Initiative France, Réseau Entreprendre) offrent également des leviers adaptés à chaque profil de repreneur.

L’enjeu aujourd’hui n’est donc pas tant l’absence de capitaux que la mise en relation efficace entre cédants, repreneurs et financeurs. Favoriser cette rencontre, simplifier les démarches et valoriser la reprise comme un acte entrepreneurial à part entière sont les clés pour préserver la vitalité économique française dans les décennies à venir.


Agir concrètement: des opportunités à saisir


Concrètement, dynamiser la reprise d’entreprise passe par une meilleure préparation en amont des cédants, la formation des repreneurs et une digitalisation accrue des démarches administratives. Les acteurs publics et privés peuvent jouer un rôle essentiel en encourageant la mise en réseau et le mentorat entre générations d’entrepreneurs.

Quant aux créneaux porteurs, ils se trouvent dans les secteurs en transition : l’économie verte, les services à la personne, l’agroalimentaire local ou encore la maintenance industrielle. Ces domaines, portés par les mutations écologiques et sociétales, offrent de réelles perspectives de croissance. Reprendre une entreprise dans ces filières, c’est non seulement préserver un savoir-faire, mais aussi inscrire son projet dans les grandes tendances économiques de demain.


*article géneré par IA

Author profile

Julien Fayad

Je suis ingénieur logiciel passionné par l'utilisation des technologies innovantes pour solutionner les problèmes du monde actuel. J'entreprends depuis plus de 15 ans dans le domaine de la tech. J'ai evoluer dans les marchés du moyen orient, d'Europe et des USA. Apres 10 ans passé a Beyrouth, je vis maintenant à Paris et suis tres heureux de contribuer a l'écosystème des startups tech parisienne en tant que mentor à l'incubateur Telecom Paris

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